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Biomimétisme:

La nature regorge de phénomènes incroyables et variés que les Hommes essayent de reproduire. Mais certains de ces phénomènes sont inexplicables et intriguent les scientifiques pour créer de nouvelles technologies. C'est le principe du biomimétisme, mot formé de "bios", la vie, et "mimesis", imiter. L'idée du biomimétisme s'applique à plusieurs domaines variés comme la médecine, l'industrie.. .  

 

De la peau de Gecko à l'adhésif:

 

Cet animal dispose de microscopiques poils (sétules) sous ses pattes, chaque sétule étant capable de soutenir au maximum une force de 200 micro-newton. Les chercheurs de Berkley ont utilisé une série de microfibres déposées en rang très serrés sur une surface et telle que plus la pression augmente plus le nombre de microfibres participant au processus augmente. Ils réalisent ainsi un adhésif "intelligent" dont le pouvoir d'adhésion augmente avec la pression. Chaque centimètre carré du matériel synthétisé à partir du polypropylène possède environ 42 millions de ces microfibres. Ainsi 2cm carré de ce matériel suffisent à supporter 400 grammes et il est facile à décoler. Mias le Gecko conserve sa supériorité. Pour l'égaler, il faudrait que les fibres soient auto-nettoyantes, et surtout, que l'adhérence puisse être suffisante sur des surfaces rugueuses.

De l'essaim d'abeilles aux robots-abeilles:

 

Les abeilles pollinisent près d'un tiers de la nourriture que nous mangeons. Mais depuis quelques années elles disparaissent à un rythme sans précédent, c'est le syndrome d'effondrement des colonies. Suite à ce constat,des chercheurs américains se sont lancés dans la fabrication de RoboBees. Ces insectes artificiels mis au point par des ingénieurs de Harvard sont capables de faire fructifier les cultures grâce à un appendice pollinisateur. Mis sur oribite en 2009, ce projet est déjà parvenu à faire voler des robots de 80 mg. Leurs ailes capables de battre 120 fois par seconde, sont animées par un muscle créé à partir de matériaux piézoélectriques, qui se déforment sous l'action d'une tension électrique. Le seul problème auquel les chercheurs font fasse: leur alimentation. 

Du martin-pêcheur au TGV japonais:

 

Le martin-pêcheur a développé un bec aérodynamique qui lui permet de pénétrer dans l'eau en gardant un maximum de vitesse. Cette technique a été copiée pour la création du Shinkansen, concurrent du TGV français, au Japon, qui est un pays très montagneux. Les chercheurs ont cherchés à savoir comment rentrer dans un tunnel à 300km/h en perdant le moins de vitesse possible, car à cette vitesse, l'air se trouve comprimé quand le train rentre dedans. Les ingénieurs japonais ont donc fabriqués un train rappelant la forme d'un  bec du martin-pêcheur et se sont rendus compte que ce nouveaux train été 10% plus rapide, permettait une économie de 15% et avait une nuisance sonore dans les tunnels bien moindre que celle des autres trains.

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